Bye Bye 2021, sans rancune...

J'ai envie de tourner la page 2021 mais j'ai aussi le désir d'en garder ici le meilleur et un peu d'humeur, ces petits grains qui font que ce n'était pas si mal que ça. L'année aurait pu être parfaite, mais je ne suis pas encore en PLS sous mon sapin donc ça c'est une bonne nouvelle. 

Je ne suis pas à plaindre, ne sortez pas les mouchoirs, je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières ! La vie a tellement à nous offrir et c'est cette frustration qui me rend sans doute nostalgique aujourd'hui, j'aimerais de la visibilité sur l'avenir, des billes d'avion et... des congés ! Ah ! Des congés !

Pas de projets sur la comète en 2022, quelques billets d'Eurostar réservés, un city trip à Bruxelles en famille pour retrouver ma chère Marina Diamandis et l'été se fera en Grèce ou ailleurs, je ne m'y vois pas encore. 

On me demande si je m'en lasse parfois, je réponds que non, je ne me lasse pas de regarder le port et la mer...

Fin février, j'ai tourné la page d'une aventure professionnelle intense qui n'aura durer que 3 ans comme l'amour. J'y ai donné beaucoup de ma personne, d'énergie mais j'y ai aussi fait de belles rencontres. Je recommence une nouvelle vie professionnelle à Roubaix... un nouveau défi de taille pour moi.

Mars semble fleurir et ouvrir de nouveaux horizons, je projette mon regarde vers l'avant pour ne pas dire l'avenir. J'avance doucement mais sûrement. Je m'adapte, me fond dans le paysage, je suis un destin écrit, ou pas...

La culture se meurt et moi je m'ennuie...

Je publie mon premier roman jeunesse "very local" Le Mystère de la Tour puisque l'intrigue se déroule mon quartier, celui de mon enfance à Dunkerque ! C'est un rêve de petite fille qui se réalise...

Je retourne au musée et je pleure... l'art est une forme de voyage intense pour moi et me retrouver dans un lieu culturel qui me semblait tellement accessible avant me rend heureuse, je transpire d'émotions. J'aime cette photo qui parle d'elle même et qui me fait rire en même temps (les gosses se sont moquées de moi à cause de la vache !). No comment.

Une seule et unique semaine de vacances : Nous sautons dans un avion pour Athènes !

Je vis. Je respire Londres. Je suis de retour. Je pleure dans l'Eurostar. Je pleure sur le quai. Je pleure devant l'entrée du Great Northern Hotel qui m'accueille. Le "Welcome back" de l'hôtesse a une tonalité diffèrente. 

Les feuilles mortes tombent et les saisons s'enchainent...

Mes démons sont toujours là, je ne m'en suis pas débarassée mais je les ai dressés. L'opiniâtreté de certains rodent toujours dans les parages et les alentours. Je vide mon sac de temps en temps, plutôt qu'une valise une fois par an. Je dompte mon hypersensibilité mais il m'arrive encore parfois de ne pas y arriver. Alors, ces jours là, tout part en torrent de larmes que mon âme ne contrôle pas...

Je suis vidée d'une année qui a filé à vitesse grand V. Je reprends mes projets et même si je n'ai pas été super active sur ce blog j'ai pris le temps pour préparer la suite de mon roman jeunesse et de regarder l'intégralité de Downton Abbey, ben quoi ? J'ai décidé de changer de tête, je laisse pousser mes cheveux, comme pour marquer un nouveau départ. J'ai appris à ne plus être "esclave" des posts sur ce blog et d'écrire quand l'envie est là. Au diable les statistiques et autre référencement google, je ne pense pas que vous suivez rien que pour ça. Et puis Instagram prend le relai et j'y trouve

Je un réel plaisir à partager mes stories et tranches de vie. 

Le temps effondre les choses... alors on verra bien...

Je trépigne de 2022 tout en la fuyant du regard, j'avance à reculons vers cette nouvelle année indécise, transitoire, inconnue, qui ne m'a pour l'instant fait aucune promesse.